Nos émotions : un moteur propice au changement

10% des Belges sont impactés psychologiquement par les perturbations climatiques (*)

L’éco-anxiété s’exprime par un panel d’émotions. Quelles sont-elles ? Et que faisons-nous avec ces émotions ?

Etymologiquement, « émotion » signifie « mettre en mouvement ». L’opportunité existe donc d’utiliser cet état d’âme comme un moteur propice au changement. Nous sommes peut-être moins seuls qu’on ne le pense à vivre cette souffrance écologique. Rejoindre des collectifs déjà actifs pour des causes qui nous animent est une option à saisir. Un travail de deuil relatif à la perte de la planète telle que nous l’avons connue sera sans doute nécessaire (**).

La souffrance pourrait devenir une force. Reconnaissons nos limites et agissons là où l’on identifie à la fois une responsabilité et une capacité d’action. Les changements doivent s’opérer à différents niveaux : le citoyen est loin d’être seul à la manœuvre. Il est certain que le niveau politique ou les grandes entreprises ont des leviers d’action plus importants. Les grandes décisions propices à un changement efficace doivent se prendre à un niveau plus global. Mais faisons notre part. Le monde tel que nous l’avons connu n’est pas à l’agenda du futur, mais ne négligeons pas l’importance des actions individuelles et collectives au présent !

(*) Source: https://uclouvain.be/fr/decouvrir/actualites/1-belge-sur-10-souffre-d-eco-anxiete-severe.html

(**) Le processus de deuil (© Elisabeth Kübler-Ross)

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