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••• Décembre 2024
« Les chicoufs », une chanson tendre de Jean-Paul Den
Pour une fois, voici une chanson vraiment écrite pour les grands-parents. Inutile d’expliquer ce qui se trouve derrière ce titre : vous connaissez tous l’expression !
« Les chicoufs », ce sont des paroles tendres, parfois un peu aigres-douces, mais tellement vraies sur ce que nous vivons avec nos petits-enfants.
À écouter le soir, une fois la porte d’entrée refermée après que les parents soient venus rechercher les petits-enfants. Ou bien le matin, pour se donner de l’inspiration, avant qu’ils n’arrivent nous les déposer.
À nous, les Grands-Parents pour le Climat, Jean-Paul Den offre d’accéder gratuitement à cette chanson.
Pour l’écouter, cliquez sur ce lien.
Un vaisseau à construire
Dans un grand fracas, Arthur a renversé toute la boîte de Lego, j’ai sursauté. Irritée.
Était-ce bien indispensable tout ce bazar pour jouer ? Je m’indigne à l’idée de devoir m’étendre sur le sol pour extraire les pièces qui se sont sauvées bien loin en dessous des meubles.
Étroite pensée ! Devant moi le charme des petites mains farfouilleuses qui prennent et rejettent pour construire un vaisseau magique. Je laisse Arthur m’y emmener…
Que ne donnerais-je pour entendre ses pensées et songeries ! Sont-elles encore, à sept ans, aussi libres que les herbes sauvages ? Aussi mystérieuses que la sève du printemps ? Aussi joyeuses que l’eau d’un torrent ?
Se vouloir une gentille grand-mère, alors qu’au temps d’être maman les doutes revenaient sans cesse sur la question est-ce que je fais bien ? devient vaine prétention. Le mot grand ajouté à mère n’ajoutera pas un surplus de compétences, tout au plus davantage de disponibilité.
Alors où est l’essentiel d’une vie déjà bien avancée ?
D’autant que l’actualité nous sert chaque jour de nouveaux conflits. Bombes et missiles à la fois tuent les humains et aggravent le bilan carbone menaçant davantage la survie sur la planète. Dans ce désordre et cette inconscience généralisée, quel futur pour nos enfants ?
En chemin, comme tous les grands-parents attentifs et vigilants, mais soucieux de l’avenir des générations futures, il n’est qu’une voie pour contrer le tourment, je dirais même une volonté qui m’a toujours revigorée faire a priori confiance.
Confiance en la Vie (avec ou sans majuscule), celle qui déborde des enfants turbulents, qui se construit avec les gens de bonne volonté, en rencontres généreuses et se nourrit d’engagements collectifs.
Et si trop de peurs s’imposent au quotidien … le mieux c’est de se tenir un moment tranquille. Puis calmement, écarter le découragement et se forcer à trouver dans le jour même, la craquelure du bien. Il suffit d’un regard bienveillant.
Alors, la joie finit toujours par surgir. Elle n’est jamais bien loin de l’action qu’on deviendra capable d’entreprendre.
La Vie, c’est comme cette boîte de Lego renversée avec sa centaine de pièces de tous formats égarés ici et là, prises et rejetées. Mais dont l’enfant finira par construire un vaisseau porteur d’audacieuses aventures !
Godelieve Ugeux
Peut-on encore manger des bananes ?
Quelques moments de la vie ordinaire, vus du côté de la planète.
8h10
Lui : Bonjour chérie. Tu as bien dormi ? Moi, je me lève et je vais, de ce pas, prendre ma douche.
Elle : Enjoy ! Tu veux bien me faire couler un bon bain avant que je me lève ?
9h00
Lui : Je suis tombé sur un bouquin génial sur ma liseuse. Tu veux bien que je te lise tout haut un passage ?
Elle : Tu me cites toujours des phrases de livres que je ne lirai jamais ! Tu sais bien que moi, j’ai besoin de tenir en main un vrai bouquin en papier acheté dans une vraie librairie. Pas d’un truc électronique à écran ! On ne va tout de même pas acheter deux fois les mêmes livres !
12h30
Lui : Tu me laisses la dernière banane dans la coupe de fruits ?
Elle : Bien sûr. Je sais que tu adores ça avec un grand verre de lait de soja. Moi je vais m’ouvrir un paquet de crevettes grises. Sur un pistolet et avec un grand verre de lait demi-écrémé, cela me rappelle trop bien les vacances à la côte !
13h00
Lui : Bon, il n’y a pas beaucoup de vaisselle, je vais la faire à la main.
Elle : Non, c’est pas la peine ! Je vais rincer les assiettes et les mettre dans la machine à laver que je mettrai en marche plus tard… Quand elle sera pleine.
20h30
Lui : J’ai bien envie ce soir de faire l’une ou l’autre parties d’échecs sur Internet.
Elle : Pas de problème. On annonce un bon film sur Arte. J’aimerais le regarder à la télé.
Il arrive à ce couple de se taquiner un peu et de se demander : chéri(e), lequel d’entre nous deux est le plus vertueux — au point de vue du climat — dans ses habitudes de vie ?
En vrai, il n’y a pas de concours entre eux, mais ils aimeraient voir un peu plus clair : bananes contre crevettes ? douche contre baignoire ? vaisselle à la main contre lave-vaisselle ? ordinateur contre TV. ?
Après plusieurs tentatives de recherche sur le Web, ils abandonnent tant les réponses à ces questions leur apparaissent complexes. Tout de même, se disent-ils, comment se fait-il que dans la vie de tous les jours, on ait en général une assez bonne idée de ce que coûtent les choses, alors qu’il est si difficile de savoir, même avec Internet, quelle est l’empreinte carbone des choix que l’on fait à tout moment ? Elle et lui savent bien que la planète est totalement indifférente au prix ou à la valeur monétaire des choses. La seule chose qui compte pour le climat, c’est la quantité de gaz à effet de serre qui est émise chaque fois que l’on fait un choix.
Par chance, dans une librairie, ils sont tombés dernièrement sur un petit livre intitulé « Peut-on encore manger des bananes ? » de Mike Berners-Lee (éd. L’arbre qui marche, France, 300 p., 21,90€, 2024). Il s’agit de la traduction et l’adaptation au contexte français d’un bestseller déjà ancien « How bad are bananas? », dont la première édition date de 2009, à une époque où certains d’entre nous commençaient à peine à entendre parler « d’empreinte carbone ».
Mike Berners-Lee est physicien et professeur à l’université de Lancaster en Grande-Bretagne. Il est le frère de Tim Berners-Lee, le physicien considéré comme l’inventeur du World Wide Web, la « toile » sur laquelle chacun de nous surfe quand il fait une recherche sur Internet. Mike, quant à lui, a été le pionnier du calcul des émissions de CO2 des produits et des services que nous consommons dans la vie de tous les jours (calculés en remontant toute la chaîne d’approvisionnement).
Il est également mondialement connu pour un autre ouvrage, également chaudement recommandé :
There Is No Planet B: A Handbook for the Make or Break Years (2019) qui a été traduit en français : Il n’y a pas de planète B. Comment être soi-même un acteur du changement (2020, éd. De Boeck Supérieur, 368 p.)
Bref, de quoi satisfaire nos curiosités !
Philippe Sonnet
Ambiance chaleureuse à Namur autour du ministre de
l’Environnement (3)
Pour écouter Yves Coppieters, Ministre wallon en charge de l’environnement, Canopea (4) et le Réseau Idée (5), ont réuni 150 participants dont 85 associations environnementales. Grands-Parents pour le Climat y était.
Il faut savoir, de prime abord, que c’est la Déclaration de politique régionale wallonne (DPR) qui donne le cadre, pour cinq années de gestion. Ce document, titré « Avoir le courage de changer pour que l’avenir s’éclaire (6) », décrit, sur 122 pages, tout le projet du gouvernement wallon et les politiques à mener au cours de la législature pour contribuer à « faire de la Wallonie un modèle de développement durable au cœur de l’Europe ». Une huitaine de pages est consacrée à l’environnement et à l’agriculture (p 73-80).
Un ministre qui associe environnement et santé
Yves Coppieters a commencé son intervention en reconnaissant l’importance du terroir associatif qui présente à la fois une importante expérience et une grande diversité. « On a besoin de vous, dit-il, sinon nos ambitions restent théoriques. » Il assure que toute décision implique la responsabilisation de tous les acteurs, Pouvoirs publics et associations, ensemble ! Il souhaite que l’on sorte du climat anxiogène et veut instaurer un climat de confiance et aborder les défis avec pédagogie. De fait, aux diverses questions que les participants avaient au préalable envoyées, le ministre répond partiellement, car il ne peut aller très loin vu que le conclave budgétaire doit encore avoir lieu. Là se prendront les premières décisions, surtout les plus chiffrées. Dans un grand sourire, il rassure : « vous ne serez jamais laissés pour compte et devez poursuivre votre travail de terrain ! ». Le ministre insistera sur la nécessité de l’éducation à l’environnement et entend développer l’évaluation des activités menées. « On va être dans la culture des résultats ! ».
Alors qu’il est interrogé sur son pouvoir d’instaurer une dynamique environnementale au sein du gouvernement, Yves Coppieters répond que bien sûr il y a des transversalités et des coordinations à créer entre les différents ministères, mais « c’est le rôle des citoyens de sensibiliser les politiques. De ne pas se limiter à faire part de leurs préoccupations, mais de mettre la pression sur tous les ministres concernés. Et il s’engage : Je suis ouvert à toute démarche participative et initiative constructive ».
Promesse que tous retiendront après cette riche rencontre qui a balayé énormément de sujets pendant plus d’une heure.
Et peut-être qu’il est temps, pour le citoyen, de retrouver l’envie de collaborer avec ses élus. De faire confiance (non sans vigilance !) à l’homme ou à la femme politique quand, il ou elle, essaie sincèrement de travailler avec les plus mobilisés pour aller plus haut et plus loin dans une gouvernance qui vise le bien commun.
Godelive Ugeux
(3) Y. Coppieters est ministre de la Santé, de l’Environnement, des Solidarités, de l’Economie sociale, des droits des femmes et de l’Egalité des chances.
(4) Canopea (ancien Inter-Environnement Wallonie – IEW) est la fédération des associations environnementales belges. Fondée en 1971
(5) L’asbl Réseau IDée existe depuis 1989. Réseau des associations actives en l’Education relative à l’Environnement (ErE) en Wallonie et à Bruxelles
(6) https://www.wallonie.be/sites/default/files/2019-09/declaration_politique_regionale_2019-2024.pdf pp 73-80
Flagey 2 octobre 2024 : la journée des aînés
GPC a répondu à l’invitation de la Commune d’Ixelles : nous avons participé à la journée internationale des aînés à Flagey.
Le point final d’un long processus de réflexion et d’organisation ; un bilan mitigé, mais aussi le grand espoir d’une aventure qui démarre.
Comme l’année dernière, GPC a tenu un stand à Flagey, mais cette fois-ci, à l’approche des élections communales, nous voulions donner un autre message auxaînés d’Ixelles :
Mamie, vote climat !
Papy, pense à tes petits-enfants lorsque tu seras dans l’isoloir.
Je t’aime !
« Une terre à vivre pour nos petits-enfants » est le slogan de base de notre activité.
Ce fut la fin de long processus démarré fin juin et aussi le début d’une aventure pour les GPC ixellois. En effet, cinq GPC ixellois ont démarré dès fin juin. Se calquant sur le travail remarquable de sensibilisation effectué par le comité « climat » en vue des élections de juin 24, cinq Ixellois ont entamé la réflexion et ont retenu trois thèmes à proposer à la réflexion des aînés d’Ixelles.
Huit GPC ont pris part à la journée et ont contribué à la belle ambiance de fête organisée par la commune. Un merci tout particulier à l’équipe d’intendance, sans laquelle ce n’aurait « tout juste pas » été possible d’être présent à la fête. Oui, la journée fut festive !
Quel bilan retirer ? Quelques bons contacts et discussions sur l’importance des élections communales, mais, bien sûr, beaucoup, beaucoup trop peu de personnes intéressées.
Ce fut surtout, pour nous tous, l’occasion de rencontrer d’autres associations qui œuvrent à Ixelles pour le bien-être des seniors, pour plus de cohésion sociale et pour promouvoir un dialogue intergénérationnel. Nous y avons rencontré :
- les « IncorRrigibles » qui écrivent le journal par et pour les aînés ;
- « Accolage », qui promeut l’entraide entre seniors et
- « Dentelle », l’association qui dépend du CPAS d’Ixelles militant pour la cohésion sociale intergénérationnelle.
Un bilan mitigé, certes, qui signe la fin d’un processus de réflexion de l’équipe ixelloise, mais qui est surtout le début d’une aventure des GPC à Ixelles avec l’espoir de rassembler, autour des thèmes du climat, de son dérèglement de plus en plus perceptible chez nous et de la biodiversité, les aînés ixellois.
L’espoir aussi d’un dialogue avec le pouvoir communal.
Paul Duhoux
••• Juin 2024
Retour sur l’ Assemblée extraordinaire du 19 Avril
Nous étions 50 à la ferme rose de ‘Uccle durant la journée du 19 avril pour jeter les bases de notre stratégie pour les années à venir.
La stratégie, c’est l’art d’élaborer un plan d’actions coordonnées.
(Le Robert)
Un PV extensif a été envoyé aux participants et est disponible sur demande.
De ce compte rendu des ateliers du 19 avril, il ressort qu’il y a consensus sur les choix stratégiques suivants :
- Une approche globale et systémique qui intègre la biodiversité et la transition juste
- Le maintien de nos 3 axes
- Une approche positive : « communiquer sur un futur désirable », rester joyeux
- La recherche de solutions et la valorisation des expériences de transition
- Des actions qui s’inscrivent dans la durée
- La solidarité avec les jeunes et la promotion de nouvelles façons de collaborer
- La collaboration avec les associations du mouvement climat
- Action au niveau local et partager les expériences
- Une posture de témoins, de sages mais pas d’experts
- Le caractère citoyen de l’association (bénévolat, …)
En suite logique, voici les activités qui font consensus :
- Les midis du climat pour leur caractère convivial et les solutions apportées
- Les animations (si possible récurrentes) en partenariat avec des associations stables et larges
- Les activités avec et pour les jeunes et petits-enfants
- Des campagnes de plaidoyer comme la campagne « élections » en 2024
- Les marches climat (pour leur valeur rituelle et symbolique)
- La newsletter et témoignages, lettres à nos PE
Mais la crainte de la dispersion et d’un trop plein d’activités a été souvent exprimée.
D’où la nécessité de choisir des priorités et de mettre des balises. C’était le job demandé à l’Assemblée statutaire du 15 juin.
Notre assemblée statutaire du 15 juin
Nous étions à nouveau réunis au Mundo B à Bruxelles ce samedi 15 juin.
L’assemblée a approuvé à l’unanimité le rapport d’activités et les comptes et bilan de l’année 2023. Elle a aussi adopté un nouveau Règlement d’ordre intérieur élaboré par le CA pour fixer les règles de gouvernance de l’association.
Ces documents sont disponibles sur le site internet PV des AG et ROI-de-GPClimat juin2024
Ensuite elle a été amenée à se prononcer sur des questions stratégiques qui s’étaient posées à l’AG d’avril.
La spécificité du mouvement a été confirmée : nous avons pour mission de soutenir nos membres dans leur rôle de grands-Parents, de les aider à réaliser une transition aussi bien philosophique que pratique et dans leur mode de transmission vers nos petits-enfants.
Le champ d’action des GPC ne peut se réduire à la politique climatique, mais doit
prendre en compte les aspects socio-économiques de la transition. Des choix de priorités seront néanmoins nécessaires, vu la limite de nos forces.
Le souhait de créer des locales, de décentraliser le mouvement et d’apporter du soutien aux enjeux locaux a aussi été soutenu.
Le CA devra donc mettre en œuvre ces orientations stratégiques dans la mesure de ses moyens.
L’assemblée devait aussi élire un nouveau Conseil d’administration.
Le CA était en fin de mandat. Sur les 12 administrateurs sortants, 4 ne se représentaient pas : Dominique Lemenu, Michel Cordier, Cécile Fontaine et Thérèse Snoy. Ils ont été chaleureusement remerciés par l’assemblée.
Il y avait donc 8 administrateurs sortants qui se représentaient et 5 nouveaux candidats. Nous devions nous limiter à 12 personnes selon les statuts.
Les personnes élues ou réélues sont :
Philippe Sonnet, Cécile de Ryckel, Claire Lecocq, Martine Van Dooren, Myriam Gérard, Alain Laigneaux, Baudouin van Overstraeten, Godelieve Ugeux, Paul Galand, Paul Duhoux, Yves Claus.
De plus, de nombreux membres présents à l’assemblée se sont déclarés volontaires pour réaliser avec le CA le programme d’activités et maintenir le dynamisme de l’association.
Bon vent à cette nouvelle équipe !
Et bel été à tous nos membres
••• Mars 2024
Assemblée générale extraordinaire du 19 avril
Le vendredi 19 avril de 10h (ou 10h30) à 17h (et plus si affinité)
à La ferme Rose, avenue Defré 44 à Uccle*
Inscriptions : ici
* Bus (avenue de Fré) : 37 – 38 – 41 – 43
Tram (avenue Brugmann) : 3 – 4 – 92- 97
Venez définir, avec nous, l’avenir du mouvement des GPC
Aux membres effectifs de l’ASBL Grands-Parents Climat
Chère amie, Cher ami Grand-Parent,
Le mouvement est né en 2015. Il y a presque 10 ans !
Ensemble, nous avons contribué à l’éveil des consciences face aux enjeux du dérèglement climatique et aux actions qui s’imposent.
Le contexte sociétal et les défis écologiques ont évolué. Beaucoup sont à présent conscients des menaces liées au dérèglement climatique, notamment. Dès lors, les actions de mobilisation, de transmission, de plaidoyer et de vigilance doivent se poursuivre, voire s’intensifier. Comment ? Pour quoi concrètement ? Avec qui ? Avec quelle gouvernance ?
Nous aimerions discuter de ces questions avec vous, les membres, pour assurer ensemble, de manière concertée et engagée, l’avenir de notre mouvement. Il s’agit de choisir la stratégie et les priorités qui détermineront notre programme à partir de juin pour les deux prochaines années.
Ceci est d’autant plus important que le CA est en fin de mandat. Plusieurs administrateurs-fondateurs ne se représenteront plus. L’élection des administrateurs pour les deux prochaines années se fera lors de l’AG statutaire du 15 juin 2024.
Notre notoriété nous encourage à poursuivre vaillamment nos actions. Aidez-nous à en définir les grandes lignes de manière à faire vivre notre slogan et notre vision :
« Agir plus vite, plus fort, plus juste » pour une Terre à vivre pour les petits-enfants.
Amicalement à tous
Thérèse Snoy, Philippe Sonnet, Dominique Lemenu, Paul Duhoux, au nom du CA
Concrètement :
Nous nous réunissons le vendredi 19 avril de 10h (ou 10h 30) à 17h (et plus si affinité) à La ferme Rose, avenue Defré 44 à Uccle
La journée se déroulera comme suit :
– Le matin : Information et échanges, où en est-on ? Bilan croisé (par vous, par le CA) de nos activités en 2023 et début 2024. Et mobilisation pour la campagne « élections 2024 ».
– Pause lunch sous le format « auberge espagnole ».
– L’après-midi : avec l’animation de Catherine Ransquin (CFIP), échanges sur les questions d’orientation du mouvement. Comment concrétiser nos missions et valeurs ?
– En fin d’après-midi (17h-18h30) : apéro-débriefing-convivialité !
Les inscrits recevront des précisions d’ici là (e.a. à propos de l’heure d’arrivée souhaitée).
Tous les membres effectifs sont invités.
Loi sur la restauration de la nature :
lettre au Premier Ministre
A Monsieur Alexander De Croo
Premier Ministre Le 22 mars 2024
Monsieur le Premier Ministre,
Le 25 mai 2023, nous vous écrivions une lettre vous exprimant notre refus de la « pause » que vous préconisiez pour les mesures liées au Green Deal.
Non à la pause préconisée par le Premier ministre – Grands-parents pour le climat (gpclimat.be)
Nous vous disions ceci :
Vous semblez opposer la question du climat à celle de la biodiversité, comme si on pouvait diminuer nos efforts pour sauver ce qui reste d’habitats naturels pour se concentrer sur la décarbonation de l’économie ! Vous savez pourtant, comme on l’a répété sur tous les médias ces jours-ci, que la restauration et la sauvegarde de la biodiversité sont précisément ce qui peut nous protéger des dérèglements climatiques et que le climat se dérèglera d’autant plus que nous aurons rompu les équilibres des écosystèmes déjà tellement dégradés et menacés aujourd’hui.
La Loi européenne sur la restauration de la Nature est une des solutions qui peut améliorer la lutte contre le dérèglement climatique. Elle a suivi un parcours difficile et de nombreux lobbies ont essayé de l’affaiblir. Néanmoins, au mois de février, le Parlement européen a adopté le texte négocié en trilogue.
Aujourd’hui, au lieu de relever le niveau d’ambition de la Présidence belge en faveur de l’accomplissement du Green Deal, vous remettez en doute le texte négocié affirmant qu’il n’y a pas de majorité qualifiée dans les Etats membres et vous ne semblez pas faire d’effort pour faire adopter ce texte au niveau du Conseil européen.
Il nous revient même que, sur pression des lobbies conservateurs, vous intervenez pour que cette loi ne soit pas adoptée définitivement.
Or ce serait un grave échec pour la Belgique que d’être ainsi complice ou même responsable d’un affaiblissement de la politique européenne en faveur de la biodiversité.
Nous vous prions de penser dans vos actes d’aujourd’hui au futur de vos petits-enfants et de tous les enfants du monde qui méritent une Terre habitable et prospère.
Monsieur le Premier Ministre,
Nous restons fidèles à notre slogan : plus vite, plus fort, plus juste !
Et nous comptons sur votre détermination au prochain Conseil pour faire passer cette Loi.
Au nom des Grands Parents pour le Climat, Au nom des Grootouders VK
« Climat et biodiversité, les aléas de la décision politique » par Vincent de Coorebyter
Retour sur le Midi du Climat du 19 mars 2024
Devant 70 personnes passionnées réunies à la Maison de la Francité, Vincent de Coorebyter, philosophe et politologue, spécialiste de la démocratie *, professeur à l’ULB et ancien directeur du CRISP a déroulé une analyse fine et sans concessions des champs politiques, en particulier européens : les élections du 9 juin approchent. Nous vous encourageons à en prendre connaissance : L’enregistrement du midi du climat se trouve ICI
Quelques éléments les plus saillants :
Un retournement de tendance par rapport aux élections précédentes, qui ont permis au Green Deal d’advenir.
L’extrême droite monte en Europe : elle capitalise sur le ressentiment que l’inflation suscite dans la population.
La grande question devient : de quelle détermination les partis seront-ils capables ? Ainsi, la droite (PPE et Libéraux) va-t-elle abandonner la priorité à l’environnement par peur de l’extrême droite… ou, plus inquiétant, l’extrême droite sera-t-elle un prétexte pour accorder le primat à des intérêts économiques ?
Si on décide une « pause législative », on redémarre quand ? Ce ne sera jamais le bon moment !
Les Sociaux-Démocrates oseront-ils aller plus loin ? Les Verts entendront-ils les peurs des populations précarisées, ou seront-ils trop sur la défensive ?
L’orateur suggère
- De partir d’un bon diagnostic : selon une enquête récente du Centre Jacques Delors menée auprès de 15.000 européens, la majorité de la population soutient une politique ambitieuse, même si elle est en bonne partie réticente aux mesures qui touchent à son pouvoir d’achat et qui ne sont pas indolores.
- D’éviter de polariser, crisper, culpabiliser mais inviter plutôt à une vie meilleure ; à la fois alarmer et rassurer l’électorat modeste, prendre en compte les inégalités sociales : autant de défis à saisir par les responsables politiques.
- Quant à nous, citoyens, de pouvoir distinguer la position des partis.
Les commentaires de Vincent de Coorebyter au sujet des réponses des partis francophones à l’enquête des GPC des partis politiques francophones https://gpclimat.be/special-elections-2024/ ainsi que l’émission Le Tournant, d’Arnaud Ruyssen (https://auvio.rtbf.be/media/declic-le-tournant-declic-le-tournant-3168877) se trouvent dans la vidéo.
Et il propose quelques pistes :
- Embarquer un maximum de partis autour d’un socle solide d’engagements minimaux, composé des mesures les plus efficaces et praticables, maniant à la fois la carotte et le bâton ?
- Annoncer en même temps un observatoire des décisions environnementales pour traquer les votes incohérents, les promesses non tenues ou les effets avérés de lobbies ?
- Mutualiser les forces de travail sur la vigilance déjà présentes dans des ONG et les syndicats, dont les positions ont plutôt bien évolué ?
- Conclure une alliance plus large ?
Le débat permit quant à lui de pointer un autre enjeu majeur : celui d’une fiscalité juste.
La campagne « élections » des Grands-Parents pour le Climat est bien lancée.
Myriam Gérard
* Vincent de Coorebyter « La démocratie et ses variantes », Ed. du CRISP, 2022.
••• Février 2024
Une séance du jeu 2 tonnes
Le jeudi 15 février, de 10h à 13h
Louvain-la-Neuve
Domisum, Voie Verte, 53
Inscriptions : Philippe Sonnet (info@eausolaire.eu)
!!! maximum 12 participants par atelier
L’Antenne de Louvain-la-Neuve des Grands-Parents pour le Climat vous invite à
une séance du jeu 2 tonnes
Qu’est-ce qu’un Atelier “2 tonnes” ?
L’atelier « 2 tonnes” est un jeu immersif en 8 étapes, où l’on va expérimenter les leviers individuels et collectifs qui permettent d’agir ensemble pour limiter le réchauffement climatique.
Le but du jeu est de prendre individuellement et collectivement les meilleures décisions pour essayer d’atteindre en 2050 une empreinte carbone de 2 tonnes de CO2 par personne et par an (actuellement, pour le Belge moyen, cette empreinte est de l’ordre de 15 tonnes).
Pourquoi est-ce un jeu immersif ?
Le jeu est immersif parce que les participants se mettront tour à tour dans le rôle de l’individu dans son cadre de vie, du citoyen dans sa collectivité, du décideur politique ou du chef d’entreprise. Par ailleurs, on se basera sur des données réelles (les vôtres, si possible) et on verra évoluer étape par étape l’effet des décisions qui s’affichera en direct sur un graphique à l’écran.
Qu’allons-nous retirer de cet atelier ?
Les participants acquerront une meilleure connaissance des ordres de grandeur (de combien descendent sa propre empreinte et celle du Belge moyen si on prend telle ou telle autre décision ?). Ils seront également amenés à comprendre quelles sont les décisions individuelles et collectives qui favorisent, par contagion, une évolution des mentalités (il faut que tout le monde s’y mette, sinon cela ne sera pas possible de parvenir collectivement à 2 tonnes).
Midi du Climat
« L’alimentation BIO, les enjeux actuels »
Le mardi 20 février, de 12h à 15 h
L’Abreuvoir, 50 drève du Duc, 1170 Bruxelles
(accès : gare SNCB de Boitsfort et tram 8)
Quelle évolution des prix et quels sont les risques que vit le secteur ?
Quelles possibilités s’offrent au consommateur pour apporter un vrai soutien aux producteurs locaux ?
Avec Jules Piraux, spécialiste de la problématique au sein du Centre d’étude Jacky Morael.
Inscription ici
P.A.F. : 15 € avec sandwiches et boissons, à payer à l’entrée
Rencontre autour de la question :
« L’homme a-t-il rompu avec la nature ? »
Le samedi 10 février, de 13h30 à 18h
le Cercle Elisée Reclus organise une rencontre autour de la question : « L’homme a-t-il rompu avec la nature ? »
Accueil à partir de 12h30
Cité Miroir, Place Xavier Neujean, 22 – 4000 Liège
Panel des intervenants RER#2 : Rebecca Thissen, Tom Bauler, Christian Jonet, Christian Arnsperger et Michel de Kemmeter
+ Cédric Chevalier (modération/animation) : « Un monde sans limites ? ».
En savoir plus et inscriptions : ici
Colloque du RJF (Réseau pour la Justice Fiscale)
Le lundi 25 mars, de 12h à 16h30
Salle des congrès du parlement fédéral,
rue de Louvain, 21 – 1000 Bruxelles
QUELLE RÉFORME FISCALE POUR LA BELGIQUE ?
Le Réseau pour la Justice Fiscale réunit les syndicats et une trentaine d’ONG, de mouvements et d’associations de Wallonie et de Bruxelles. Il sensibilise le public et interpelle les autorités sur la nécessité d’une fiscalité plus équitable au service d’un refinancement des biens et services collectifs.
Quelle réforme fiscale mettre en œuvre pour plus de justice sociale ?
Inscription obligatoire à l’adresse puissantd@gmail.com
(Nom, Prénom, Organisation) pour le 18 mars
CONTACT : 0494/708161 – www.reseaujusticefiscale.be
Animation : Alimentation et climat
Le 30 janvier 2024
à l’Université de Namur
Pour information
Chaque année, « Ose la Science » organise un séminaire destiné aux élèves de dernière année de l’enseignement secondaire. Il a eu lieu le 30 janvier 2024 à l’Université de Namur et a réuni 250 rhétoriciens sur le thème de l’alimentation dans le cadre du réchauffement climatique.
Dominique Bonjean, anthropologue a montré comment l’alimentation des néandertaliens réunissait toutes les caractéristiques d’une bonne alimentation pour la planète. Non pour retourner à ce modèle initial mais bien mesurer le chemin parcouru et rechercher des alternatives pour tendre vers un modèle d’alimentation plus respectueux que le nôtre et qui permettrait à tout le monde de manger à sa faim.
La conférence inaugurale a été suivie d’ateliers et de rencontres de personnes ressources, sous la houlette de nombreux animateurs, dont une douzaine de membres de GPC. Merci à eux.
••• Décembre 2023
Marche pour le Climat du 3 décembre
Un point de rendez-vous sera fixé
à partir de 12 h
aux environs de la gare du Nord à Bruxelles
Cette fois, nous marcherons dès le début au sein du cortège. Derrière la délégation des GP européens et avec les Grootouders.
D’ici là, nous avons besoin de mobiliser encore et encore notre entourage et nos voisins.
Une distribution de flyers aura lieu dans les gares le 21 novembre entre 7h et 8h30 le matin. Si vous êtes dispos, faites-le nous savoir ! (email à gpc@gpclimat.be) Des membres de GPC seront présents à la gare de Nivelles, d’Ottignies, de Boondael, de Schaerbeek et de Bruxelles central.
Les messages lors de la marche seront orientés vers l’impact positif de chaque dixième de degré gagné sur le réchauffement, voyez des exemples ici : Chaque 0,1° en moins compte
Soirée européenne du 1er décembre
avec les Grands-Parents venus de toute l’Europe
Le 1er décembre
De 19 à 23 h
Au grenier de la Tricoterie, 158 rue Theodore Verhaegen, 1060 Bruxelles
Du 30 novembre au 3 décembre, avec les Grootouders voor het Klimaat, nous accueillons une délégation de Grands-Parents pour le Climat venant de 10 pays différents.
Le but est d’apprendre à se connaître et de former un réseau efficace étendu à toute l’Europe. Une rencontre est prévue avec des députés européens.
La soirée permettra à nos membres de les rencontrer et de dialoguer avec eux.
Chaque organisation nationale se présentera brièvement.
De plus, nous aurons le plaisir d’accueillir comme « keynote speaker » la députée verte Saskia Bricmont qui nous fera un exposé sur les enjeux des prochaines élections européennes. Quel avenir pour le Green deal ? Quels liens avec les autres politiques de l’Union européenne ?
Saskia Bricmont siège au Parlement européen depuis 2019. Elle est membre des commissions LIBE (Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures) et INTA (Commerce international). Le respect des droits humains et plus particulièrement des droits des enfants constituent le fil rouge de son engagement politique. Son objectif est de faire de l’Union européenne le premier continent du Commerce équitable. Saskia Bricmont se veut le relais au sein du Parlement européen de celles et ceux qui s’engagent au quotidien pour le climat, la justice sociale, la démocratie et les droits humains.
Infos :
25 € /personne incluant sandwiches, desserts et boissons
Rappel : Grande Conférence
L’entreprise face au climat : la nécessaire révolution
vendredi 10 novembre à Louvain-La-Neuve
UCL – Auditoire Montesquieu – Place Montesquieu, 1
Conférence à 19 h 45
NOUS VOUS Y ATTENDONS NOMBREUX
Pourquoi se préoccuper du rôle de l’entreprise ?
Parce que la transition vers un monde soutenable et juste passe par une reformulation de son rôle dans la société et de son organisation interne ; et surtout parce que nos jeunes cherchent du sens dans leur travail, du sens, du lien et du cœur.
C’est dans cet esprit que nous renouvelons notre traditionnelle soirée-conférence, poursuivant
ainsi notre « éveil des consciences » avec un bouquet de personnalités lucides et engagées.
- Isabelle Ferreras
Professeure de sociologie (FNRS, UCL, Académie royale de Belgique), co- autrice du livre-BD « Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise » et de Le manifeste travail – Démocratiser, démarchandiser, dépolluer. - Jacques Crahay, Past-président de l’Union Wallonne des Entreprises.
- Chloé Mikolajczac, Activiste pour le climat et la justice sociale, coordinatrice de la campagne « Fossil Free politics »
- Benjamin Denis, Responsable de la politique industrielle à la Fédération syndicale IndustriAll Europe, ex-advisor à la CES (Confédération européenne des syndicats), Dr. en Sciences politiques (ULB) et professeur invité à l’UCL Saint-Louis Bruxelles
Et, pour animer les échanges entre les intervenants et avec le public :
Bertrand Henne, journaliste (RTBF) et maître de conférences invité (UCL).
Accueil du public à partir de 19h
bar – petite restauration – visite des stands de nos partenaires.
Nos activités d’octobre
Festival Maintenant, à Louvain-La-Neuve
Parler du climat en famille ou entre amis ! Vous y arrivez ?
Un moment exceptionnel a été vécu par une cinquantaine de personnes ce dimanche 1er octobre durant l’atelier « Parler du climat tout en restant en bons termes avec ses proches : comment faire ? » organisé par l’antenne des GPC de Louvain-la-Neuve pour le Festival Maintenant.
Trois comédiens du Collectif Ébullitions, rompus à l’improvisation et au théâtre-forum, nous ont entraînés dans un jeu théâtral autour d’une saynète qui a rappelé à beaucoup d’entre nous une situation souvent vécue : le moment où une conversation sur le climat commence plutôt mal et finit par se bloquer complètement.
Grâce à l’ingénieux dispositif théâtral mis au point par les comédiens d’Ebullitions, nous avons pu explorer pourquoi il est souvent si
difficile de parler du climat, même au sein de sa propre famille, mais pas que là ! Le public a été invité à faire des suggestions sur ce qui aurait permis d’éviter cette situation de blocage. Les comédiens ont alors rejoué la saynète sur la base de cette nouvelle donne pour voir si la conversation se passait mieux.
Nous savons que pour réduire rapidement nos émissions à zéro ou presque, il faut à la fois des actions individuelles, des actions collectives et du débat. On a vu durant cet atelier que c’était souvent difficile et plein de pièges. Mais on a vu que l’on pouvait tout de même y arriver !
Philippe Sonnet
Une fresque du climat « junior »
Exercice toujours délicat de parler climat aux enfants : défi relevé lors de ce festival avec deux classes (4e et 5e primaire).
Nous avons construit ensemble la fresque du climat junior et constaté qu’ils en savaient déjà beaucoup. Maintenant ils ont compris que l’effet de serre ne se joue pas que dans le jardin de leurs grands-parents, avec les légumes.
La fin de la séance, ludique, leur a permis de partager ce que l’on fait déjà à la maison, à l’école, pour le climat et d’enrichir les idées. Ces échanges passaient par le dessin aussi, et ça c’était chouette !
“J’ai mieux compris ce qui se passe”, “j’ai appris des choses à partager avec mes parents” : quelques-uns des retours reçus en fin de séance.
A recommencer ! N’hésitez pas à parler de ces animations aux enseignants de vos petits-enfants : ils peuvent solliciter les GPC pour leur classe.
Dominique Lemenu
Salon Senior, Ixelles, le 1er octobre, nous y étions !
Ce haut lieu de rendez-vous de Flagey en ce début d’automne permettait de nous rendre toujours plus visibles au sein de notre génération : nous avons donc débarqué avec « armes et bagages » GPC. Multiples panneaux, articles de presse, dépliants informatifs et micro- trottoir d’une bonne quinzaine de personnes étaient de la partie.
Pour rappeler l’urgence à sauvegarder notre environnement auprès d’une large population et encourager à s’inscrire toujours plus nombreux : c’est notre poids d’influence auprès des autorités.
S’immerger dans le public, parler, partager les ambitions et aussi les déceptions, voilà quel était notre job et notre volonté à l’occasion de ce stand.
Voici le lien pour visionner le montage micro-trottoir.
Yves Claus
Midi du climat le 10 octobre
« Les impacts des perturbateurs endocriniens sur la santé de nos petits-enfants »…
… avec la pédiatre, Dr Anne-Simone Parent. Lors d’un exposé par vidéo-conférence, très structuré et pédagogique, le Dr Parent nous a fait part des résultats de ses recherches sur l’impact des perturbateurs endocriniens sur la santé à long terme de la population.
Ce large ensemble de substances chimiques présentes dans les pesticides, mais aussi les objets les plus «innocents» à priori comme les cosmétiques et les emballages alimentaires, les jouets, … sont présents dans nos organismes de façon généralisée même si c’est en très faible dose.
Les Endocrinologues ont aujourd’hui des résultats d’études validées et assez larges pour affirmer que les effets sur la santé humaine peuvent être graves : comme il s’agit de perturbateurs hormonaux, ils ont des effets dans les systèmes reproducteurs (anomalies des organes génitaux, puberté précoce, infertilité, perturbation des comportements maternels) et peuvent aussi causer certains cancers. Et surtout, il semble que les effets passent à travers les générations. Des recherches menées sur les animaux ont montré que les perturbateurs endocriniens pouvaient provoquer des désordres hormonaux sur 4 générations.
Nous sommes malheureusement exposés sans le savoir et sans le vouloir ; c’est cela qui indigne les scientifiques engagés comme le Dr Parent. Pourquoi ces substances sont elles autorisées alors qu’on sait qu’elles ont des effets toxiques à long terme ?
Il faut chercher la réponse à nouveau dans la puissance des lobbies et aussi dans le manque d’indépendance de la recherche (les données fournies aux autorités sont issues des entreprises productrices de ces substances). Certes, la législation évolue mais trop lentement, prétextant d’incertitudes scientifiques et négligeant le principe de précaution.
Quelles solutions concrètes pour diminuer notre exposition, et surtout celle de nos enfants ?
- Manger bio,
- consommer du sel iodé,
- éviter les vieux contenants en plastique,
- les poêles Tefal et
- (malheureusement) les poissons gras.
- D’autres réponses ici
L’enregistrement est disponible via ce lien
Thérèse Snoy
Namur demain le 15 octobre
Quelle joie de se retrouver à six grands-parents pour assurer notre stand au festival Demain de Namur ! Un beau stand attractif, des contacts fructueux avec le public et l’occasion de rencontrer une vingtaine d’autres exposants convaincus et enthousiasmés.
Une visite amicale à la “Ceinture Alimentaire de Namur” et à la “Ceinture Énergétique de Namur” fut une rencontre pleine de richesses.
Et pourquoi ne démarrerions-nous pas une antenne régionale à Namur ?
Tous les Namurois sont les bienvenus. Faites-vous connaître.
Paul Duhoux
Animation Habitat à Etterbeek le 19 octobre
La transmission étant un de nos 3 axes d’action, nous avons assuré cette animation, Thérèse Snoy, notre présidente et moi, à la maison communale d’Etterbeek.
Après une évocation du dérèglement climatique que plus personne ne peut ignorer, notre animation centrée sur l’habitat fut suivie d’un questionnement sur la façon d’adapter notre mode “d’habiter” en tant qu’aînés ainsi que sur l’évolution de la législation qui va s’imposer à nous au niveau de la Région de Bruxelles.
Un résumé du plan air climat énergie (PACE) de la Région bruxelloise ainsi qu’une évocation des communautés d’énergie et surtout de leur financement ont clôturé notre session.
Paul Duhoux