De nouvelles stratégies pour la Planète

Geoffroy de Lagasnerie d’une part, Bruno Latour et  Nicolaj Schultz d’autre part nous donnent, chacun dans leur style, de nouvelles pistes pour améliorer nos stratégies d’actions pour la prise en compte de l’écologie dans la gouvernance politique et économique. Nous avons voulu associer ces auteurs dans cet article  afin de donner deux points de vue sans doute complémentaires issus du même constat : les classes dirigeantes échouent à prendre en compte la sauvegarde de l’environnement dans leurs stratégies et visions. Que pouvons- nous faire face à ce constat ?

Geoffroy de Lagasnerie, est un philosophe et sociologue français. Il est considéré comme une figure de la nouvelle gauche radicale. Ses travaux portent notamment sur la philosophie politique, la sociologie du droit et a sociologie des intellectuels. Ses ouvrages sont traduits dans plusieurs langues dans divers pays. (Wikipédia)

Bruno Latour est un sociologue, anthropologue et philosophe des sciences français. Il jouit d’une certaine notoriété dans le monde académique anglophone, où une journaliste l’a une fois décrit comme « le plus célèbre et le plus incompris des philosophes français7 ». (Wikipédia) Il est notamment l’auteur de « Où atterrir ? Comment s’orienter en politique ? » et « Où suis-je ?», deux essais où il invite les « terrestres »  à habiter autrement notre planète. 


« Sortir de notre impuissance politique »,

  Geoffroy de Lagasnerie, ed. Fayard, 2020

Par Jean Michel Corre et Dominique Lemenu

 Quand la gauche radicale met en cause l’efficacité des modes d’action traditionnels de la gauche progressiste , met-elle en cause également le mode opératoire des mouvements pour la défense de l’environnement ?[Les thèses résumées sont celles de l’auteur et ne représentent pas une position des GPC. Elles n’ont pas toutes été reprises. La lecture complète du livre est intéressante comme critique fondamentale du système politique prévalent. Elle est rendue un peu ardue par un style didactique et parfois un manque de nuances qui peuvent dérouter].

Ce jeune auteur universitaire (Paris-Cergy), peu connu hors frontières, appartient à la gauche radicale qui s’intéresse surtout aux échecs de l’action de la gauche au sens large du terme. Il s’adresse à des gens de bonne volonté, humanistes de gauche, déjà convaincus que le système politique actuel est mauvais. Pas seulement parce qu’il est néo-libéral, mais aussi parce que ce système engendre  souffrance et injustices et qu’il s’en fiche. Or les mouvements de gauche croient encore qu’il faut dévoiler les réalités, croyant que la vérité amènera les politiques … à changer de politique. « Manifestation et grève sont des formes d’expression, mais plus d’action ». Car les mouvements de masse, accompagnés par de puissants partis de gauche n’ont plus lieu. Désormais, en perpétuant des modes d’action d’un passé récent, on se fait plaisir, mais on ne changera rien. On reste dans un mouvement réactif (« contre ») et non positif. En manifestant contre une réforme « de droite » (par exemple sur les retraites en France) on peut être amené à défendre un état antérieur pourtant tout-à-fait criticable. Même un mouvement comme Extinction /Rébellion n’est pas, selon Lagasnerie, assez radical pour créer un autre paradigme. Un mouvement social doit être offensif, remettre en cause l’Etat. Les stratégies rhétoriques sont vouées à l’échec. Lagasnerie donne toutefois le bénéfice du doute aux mouvements d’opinion portant sur les LGTB et l’environnement. On y reviendra.

L’action directe, bien plus efficace que les discours, qui peut être menée par une personne ou un petit groupe de personnes,  doit viser à imposer une position, une autre légalité. L’accueil des migrants par un petit réseau de militants dans le sud-est de la France mené par Cédric Herrou, condamné par l’appareil judiciaire a abouti à une victoire. Le  Conseil d’Etat français a consacré la possibilité d’agir « en dehors des lois » au titre du principe de « fraternité » qui est consacré dans la constitution française.

D’une manière générale, le droit doit être considéré, dit Lagasnerie, comme un instrument d’action. Aux EU, bien des conquêtes ont été obtenues suite à des batailles juridiques. Il faut utiliser le droit international et européen, faire preuve d’imagination juridique.

Carola Rakete, femme capitaine de navire est entrée dans le port de Lampedusa et y a fait débarquer les migrants sauvés en mer au titre d’une obligation morale et des principes généraux du droit de la mer, malgré une injonction expresse contraire des autorités.

Toutefois, depuis que les grands mouvements sociaux ont disparu,  pour rechercher un changement radical de la société, Lagasnerie conseille l’Infiltration, l’entrisme dans les rouages de l’Etat, de la Justice, des corps constitués, de la police. Se trouver en position d’influencer ces institutions ou d’y faire un coup d’éclat. Mais il déconseille de faire de grands amalgames de tous les reproches et de mener des actions qui ne sont que dépense d’énergie et desservent les causes spécifiques. Sans le dire, Lagasnerie ébauche une stratégie qui repose sur un temps long. Mais les problèmes actuels peuvent-ils rester en attente ?

Il nous invite à utiliser les stratégies de nos adversaires, sans soulever ni résoudre la disproportion  entre les moyens financiers extraordinaires qui peuvent être mis en jeu par, par exemple, les entreprises pétrolières, et ceux qui sont disponibles par les ONG et les coalitions pour des justes causes.

Revenons à l’exception que fait Lagasnerie au bénéfice de la cause environnementale (celle des LGTB n’est pas notre propos ici). On peut penser, à juste titre, que la lutte environnementale  est trop globale, que ses moyens d’action et de conviction sont trop spécifiques pour entrer dans le schéma général qui est traité. Le fait est que les hommes de pouvoir (public et privé) connaissent, via les  rapports du GIEC et par le constat des catastrophes de plus en plus fréquentes,  les maux et les drames engendrés par l’emprise de l’homme sur la nature et ses ressources. Pourtant le déni est systématique  dès qu’une reconnaissance mettrait en cause l’argent ou le pouvoir. . Et oui, il y a des « salauds » qui continuent à nous saupoudrer de glyphosates et autres pesticides. Et ils sont si puissants qu’ils ne craignent même pas, pour gagner 5 ans de dividendes, d’être mis à jour. Donc l’action de dévoilement du militantisme écologique peut paraître inefficace. Mais on a vu qu’elle est efficace et qu’elle peut mobiliser un large  public longtemps maintenu dans l’ignorance des conséquences de la société de consommation. Et l’écologie a la particularité de concerner tout le monde, toutes les classes, la Vie même.[1]  Ceci dit, il n’y a pas de courroie de transmission rapide entre cette conscientisation et l’impact sur des décisions réelles et contraignantes[2].

Si Greta Thunberg a pu parler énergiquement à une réunion des Nations Unies, c’est grâce à ce mouvement général de conscientisation, basé par une longue série de grèves de la jeunesse européenne et mondiale. Mais il y a une limite à cette conscientisation. Le détail des mesures envisagées par les Etats européens, par exemple l’évolution du secteur des transports (auto/rail/avion/modalités douces) est l’objet de bien des hypocrisies.

Alors. Un mouvement pour le climat peut-il se satisfaire de rester au niveau d’actions d’information/conscientisation ? Comment peut-il sortir de « notre impuissance politique » ? N’a-t-on pas déjà atteint le maximum d’efficacité, sachant que l’être humain a deux parties de son cerveau et de sa morale, deux horizons de vie dont l’un est à bien trop court terme. Comment obtenir que la prise en compte des conditions de (sur)vie des générations futures  soit la motivation première des citoyens   et mène les systèmes politiques et économiques à réformer leurs motivations ?

Cet essai a donc le mérite de poser avec une certaine insolence la question de l’efficacité du militantisme, et notamment du nôtre.

Il nous propose des pistes concrètes : l’action directe, les combats juridiques, l’infiltration des sphères de pouvoir, la conscientisation des citoyens….

Efforçons nous de sortir plus forts de cette réflexion et  de continuer à relever les nombreux défis de la transition.


Mémo sur la nouvelle classe écologique

Bruno Latour et  Nicolaj Schultz, Les empêcheurs de tourner en rond, 2022

Par Michel Cordier, Dominique Lemenu, Philippe Lemaitre

Par comparaison avec les ouvrages précédents de Bruno Latour (« Où atterrir » et « Où suis-je), il s’agit ici clairement d’un manuel d’action : faire voir clairement les enjeux et les objectifs pour demain, prendre le pouvoir, fixer les plans d’action et les mettre en œuvre.

Bruno Latour et Nicolaj Schultz nous invitent à former (ou à rejoindre) « une classe écologique » dont l’horizon commun est de prendre en charge la question de l’habitabilité de la planète. Distincte des partis traditionnels de gauche ou de droite, elle devra se battre pour prendre du pouvoir dans l’environnement existant aujourd’hui.

La logique capitaliste, consumériste, entraîne une production toujours croissante qui ne tient pas compte des limites des ressources disponibles et les épuise. Les auteurs analysent ce qui a induit cette évolution sans que les écologistes ou quiconque ne réussisse à inverser ou ralentir le cours des choses. Et c’est précisément à un grand renversement qu’il invite la nouvelle classe écologique.

Il s’agit d’accorder le monde dont on vit (ce dont nous avons besoin) avec le monde où l’on vit (ce que la Terre peut nous offrir), en sachant que cela demandera des « sacrifices ».

Diagnostic

« Les énergies, depuis deux siècles, se mobilisent aisément quand il s’agit d’accroitre la production, et de rendre un peu moins injuste la distribution des richesses ainsi obtenues.Bien sûr, les conflits ont été innombrables entre les diverses formes de libéralisme et les multiples traditions socialistes, mais c’était en comptant sur le fond d’un accord complet pour augmenter la production. Les désaccords portaient plutôt sur la juste distribution de ses fruits (…). Brusquement, l’augmentation de la production (…), celle de progrès, apparaissent comme autant d’aberrations auxquelles il faudrait remédier. Associer la production à la destruction des conditions d’habitabilité de la planète entraîne une crise dans les capacités de mobilisation. »

Du binôme « produire et répartir les richesses », on passe au triangle « produire, répartir les richesses ET préserver l’habitabilité de la Terre », ce qui va augmenter les sources de tension.

« Il est devenu clair que l’appel à la « protection de la nature », loin de mettre fin ou de détourner l’attention des conflits sociaux les a, au contraire, multipliés (…). Parler de la nature, ce n’est pas signer un traité de paix, c’est reconnaître l’existence d’une multitude de conflits sur tous les sujets possibles de l’existence quotidienne, à toutes les échelles et sur tous les continents. Loin d’unifier, la nature divise ».

« Devant l’ampleur de la catastrophe qu’elles n’ont pas su prévoir, les classes dirigeantes n’ont plus aucun droit à prétendre agir au nom d’une quelconque rationalité. De ce fait, elles n’ont plus aucune légitimité à définir le sens de l’histoire et à s’attacher le respect des autres classes qu’elles prétendent entraîner derrière elles. » Dresser la liste des pathologies dont elles sont atteintes ne serait pas « faire preuve de cruauté mais, au contraire, de réalisme élémentaire »[3].

Mais si la conscience du désastre écologique est aujourd’hui largement répandue, le monde reste pourtant sans réelle action de prise en charge, tandis que « l’écologie politique réussit le double exploit de paniquer les esprits et de les faire bailler d’ennui ».

Propositions

« Comme le libéralisme, le marxisme donnait un sens à l’histoire. Si la classe écologique veut exister, elle doit faire au moins aussi bien et, en particulier, définir, elle aussi, le sens de l‘histoire – mais de son histoire ! ». « Le sens de l’histoire ne tombe pas du ciel. Comme le montre l’émergence des autres classes, il faut le fabriquer, l’installer, le performer. »

Ceux qui appartiennent à la nouvelle classe écologique sont conscients « d’être la nature qui se défend » : l’homme fait partie du vivant et, étant le plus vorace et le plus responsable, c’est à lui de veiller à ce que les autres vivants puissent continuer à habiter la planète tout comme lui. La classe écologique est celle qui prend en compte la question de l’habitabilité.

De nouvelles manières d’habiter la Terre sont à notre portée. Aucune fatalité ne condamne l’humanité à détruire son habitat. Mais pour cela il s’agit d’être conscient que toute production dépend de son processus (que l’auteur appelle « un processus d’engendrement »). La classe écologique doit veiller à ce que ce processus se réalise dans les limites requises pour maintenir l’habitabilité de la planète[4].

Mais… « Se diriger vers le maintien des conditions d’habitabilité n’est pas encore associé à quoi que ce soit d’assez enthousiasmant. Où est l’assurance de prospérité ? Où est la promesse de continuer l’émancipation ? Comment maintenir l’idéal de liberté ? » Quelles nouvelles significations donner à ces trois valeurs mobilisatrices par excellence du siècle dernier ? La même question se pose par rapport au sentiment d’appartenance. Quel territoire (dont on dépend) ? Quelle identité ?

En trois quarts de siècle, nous avons connu successivement la reconstruction, la modernisation (accompagnée par un Etat-providence), la globalisation (avec un État fort secoué) … A quand un État de l’écologisation ?

Latour et Schultz nous disent que la classe écologique est déjà potentiellement majoritaire, à condition d’installer une continuité entre tous les mouvements qui la compose. On parle ici des vrais « producteurs »[5] : les travailleurs car la richesse vient de leur travail ; les mouvements féministes ou post coloniaux qui dénoncent l’importance des inégalités dans les processus de production ; les mouvements de jeunes inquiets de voir leur avenir compromis, et qui se sentent trahis ; les scientifiques, inventeurs, ingénieurs et autres lassés d’être soumis à des impératifs de productivité alors que leur travail requiert temps et inventivité, et tous ceux qui travaillent pour « que le « cri de la Terre et des Pauvres » pour reprendre la belle expression du pape François , soit enfin entendu » (p.61). Nous sommes dispersés nous disent les auteurs, mais cela peut être une force à condition de ralentir et détecter les alliances à opérer.

Latour et Schultz font l’hypothèse que les « marginaux », ceux qui refusent le système capitaliste tel qu’il est, pourraient devenir centraux au fur et à mesure de la prise de conscience de l’importance d’un processus de production [et de consommation] soutenable. Et d’ajouter : mais « La culture écologique aurait grand tort de croire que ‘le temps travaille pour elle’ (…). »

Mais comment y arriver « sans avoir derrière soi des classes assez préparées et motivées pour accepter les sacrifices que le nouveau pouvoir, en lutte avec le régime de production, va devoir leur imposer ? »

Il faut une nouvelle organisation, la définition d’une idéologie qui montre clairement notre intégration à la nature, de nouveaux instruments de mesures qui prennent en compte le local et le global. Cela demande aussi, notamment, de dépasser les limites des États nations pour les prises de décisions car nombre de sujets sont transversaux, dépassent ces limites. A cet égard, le fonctionnement de l’Europe donne l’exemple, pour ce qu’il est plus axé sur les sujets à traiter que sur les États.

La nouvelle classe écologique devra se positionner et mener bataille :

–           diagnostiquer la source de la paralysie,

–           chercher un nouvel alignement entre les angoisses, l’action collective, les idéaux et le sens de l’histoire, dirigé vers le maintien des conditions d’habitabilité de la planète et non-plus du (seul) développement de la production (outre une juste répartition des richesses),

–           prendre place dans les luttes de pouvoir,

–           nous libérer du dogme de la croissance (oubliant les destructions qu’elle cause) comme seul chemin de prospérité,

–           (faire) accepter que l’euphémisme de « transition » cache en fait un violent renversement.

L’action devra prendre en compte toutes les facettes de l’existence des vivants (et pas seulement des humains). Elle devra être conduite au niveau planétaire (et non pour une nation) et dans un temps long (pas seulement pour une seule génération). La rupture d’avec le passé sera bien plus radicale et bien plus révolutionnaire que celles qui ont, il y a quelques siècles, pris en main le seul système de production de biens. Elle dépassera même les intérêts écologiques et concernera toute la culture. La classe écologique ne pourra plus chérir sa marginalité ni se prétendre indifférente aux fonctionnements des Etats actuels. Elle devra les occuper à tous les étages.

Comment susciter l’apparition et le développement de cette classe écologique ? On peut s’inspirer d’exemples historiques : le féminisme qui a révélé les liens entre l’invention de l’économie et le long écrasement des femmes ; ou les mouvements post coloniaux qui ont démontré l’importance des échanges inégaux dans l’accumulation des richesses.

Le développement de cette classe écologique s’appuiera aussi sur le côté transgénérationnel du souci de l’écologie : toutes les tranches d’âge sont également concernées. Toutes les religions devront se sentir impliquées.

Ce livre, tout en étant « encourageant » par le fait qu’il tente une définition d’une nouvelle manière de produire qui serait compatible avec les limites de la terre, est un peu décourageant par son style parfois difficilement « pénétrable », les auteurs inventent des mots alors que le vocabulaire si pas usuel du moins établi pourrait suffire.

Il est encourageant aussi par le fait qu’il relie le « combat » des féministes, travailleurs, peuples autochtones, scientifiques déçus, etc. et nous montre les nombreuses voies d’entrées possibles pour encourager cette « base » dénonçant le capitalisme est ses excès à créer des alliances pour le respect du vivant… dont on vit.

Tout cela commence par une réflexion sur ce dont on a réellement besoin et de quoi vit-on ? Des ateliers s’organisent un peu partout pour inviter les citoyens à cette investigation[6]. C’est aussi une manière de revenir à l’essentiel et de prendre conscience de la nécessité de repenser les conditions de production des biens « dont on vit ». Un premier pas aussi vers des alliances entre membres d’une nouvelle classe écologique ?


[1] La connaissance est suffisamment répandue  pour que des esprits criminels en soit déjà à l’exploitation de la situation nouvelle. D’après le Financial Times, des représentants de l’industrie des bateaux de croisière ont élaboré des plans pour faire construire des méga-bateaux capables de naviguer d’une zone non-affectée par le changement climatique à une autre, hors-fiscalité, où les riches pourraient acheter des appartements, du studio au duplex de luxe, et mener une existence idyllique dans un monde en perdition.

[2] Rappelons que dans le cadre du protocole de Paris de 2015 les « engagements » ne sont pas sanctionnables juridiquement, peuvent être modifiés lors des révisions, dans un sens ou dans l’autre. Seules les directives adoptés par l’UE ont une portée juridique pour les gouvernements des Etats-membres… jusqu’à une certain point.

[3] De là à imaginer des thérapies, il n’y a qu’un pas !

[4] Comme le dit David Holmgren (film « On a le temps » de Luc Dechamps) : « La Terre nous apporte tant de chose, que pouvons-nous lui apporter à notre tour pour la nourrir ? »

[5] Au travail des humains, il ajoute volontiers celui des autres êtres vivants, tous acteurs au sein « du monde dont on vit ».

[6] Ces ateliers appelés « terrestres » s’organisent aussi en Belgique, notamment à LLN avec un groupe de GPC.

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