Marche Climat du 23 Octobre

REJOIGNEZ NOUS à la grande marche annuelle où les Grands-Parents sont présents chaque année !

Il faut une présence massive des GPC encore cette année : rendez-vous au pied de la Tour des Finances au boulevard Botanique à Bruxelles à partir de 13 h. ‘

Nous y serons avec les Groot Ouders voor het Klimaat.


Voici les raisons et revendications de cette marche pour le climat, telles que proposées par la Coalition Climat, fédération d’associations pour le climat dont fait partie GPC

Introduction 

Nous pouvons désormais observer quotidiennement les conséquences du dérèglement climatique. Cet été en est la triste illustration : une suite de longues canicules, des incendies de forêt qui ont sévi jusque dans des régions inattendues comme la Bretagne, la pire sécheresse depuis 500 ans ou encore les inondations sans précédent qui ont ravagé le Pakistan. Tout ceci nous démontre quelles sont les conséquences de l’absence de politiques climatiques ambitieuses. Faut-il encore vivre 5 ou 10 étés d’incendies, de sécheresse ou d’inondations avant de réagir ? Inadmissible. Malgré ces signaux d’alerte criants, certain.e.s hommes ou femmes politiques ne prennent pas les mesures à la hauteur de l’urgence

La montée en flèche des prix de l’énergie causée par une crise des carburants fossiles nous impacte au quotidien. Faut-il encore vivre 5 ou 10 hivers de crise énergétique avant de réagir ? Inacceptable. Ces flambées des prix de l’énergie et des denrées alimentaires devraient, elles aussi, pousser nos responsables politiques à adopter aujourd’hui des mesures ambitieuses et concrètes

C’est pourquoi nous exigeons aujourd’hui un engagement fort, concret et immédiat du monde politique pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique et la précarisation des citoyens.

Pour cela il faut dès maintenant investir massivement dans les secteurs clés de la société. Et ce afin d’atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2050. A très court terme, il est essentiel de soutenir les familles qui souffrent de la hausse de prix de l’énergie. Mais aussi les agriculteurs qui, en plus de subir l’explosion des prix de l’énergie, subissent de plein fouet les conséquences des sécheresses dévastatrices pour leurs récoltes. C’est une réelle logique de planification écologique associant mesures sociales et climatiques qu’il faut mettre sur pied. 

La Belgique a une responsabilité envers sa population mais aussi envers les autres pays. La COP 27, cette conférence climatique qui rassemble l’ensemble des Etats du monde, nous le rappelle. La crise climatique est une crise globale, qui nécessite des solutions globales et solidaires. S’il est urgent de lutter contre les conséquences dramatiques du dérèglement chez nous, il est indispensable de venir en aide aux pays les plus vulnérables. Sans être  responsables de la situation, c’est pourtant eux qui en subissent le plus violemment les conséquences.


Climat et Énergie. Attendre encore 5  à 10 hivers de crise ? Inacceptable!

Notre dépendance aux combustibles fossiles nous plonge dans une crise climatique et entraîne des factures d’énergie totalement impayables. C’est en investissant massivement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables que nous pourrons briser ce cercle vicieux. La politique climatique et la lutte pour des factures d’énergie abordables vont de pair.

La crise ukrainienne doit être le signal de l’urgence. Elle doit nous convaincre de sortir de l’impasse dans laquelle nos pays se sont engouffrés. Elle doit nous convaincre d’investir massivement dans les énergies propres. Ce qui nous assurera une indépendance énergétique, une plus grande sécurité, plus de stabilité et plus d’impact dans la lutte contre le dérèglement climatique. Le développement des énergies renouvelables doit s’accompagner de stratégies circulaires dans tous les secteurs, en minimisant la demande de matières premières telles que le lithium, le cobalt et le coltan. L’exploitation des minerais encore nécessaires doit se faire dans le respect des droits environnementaux et des droits humains.

L’énergie la moins chère est celle que l’on n’utilise pas. Les économies d’énergie sont la priorité numéro un. Ces économies d’énergie permettront de réduire ces factures impayables et de lutter contre le dérèglement climatique. L’Etat doit montrer l’exemple et réduire de manière drastique sa propre consommation dans tous les bâtiments et lieux publics. Ces économies d’énergie nécessitent un plan de rénovation ambitieux et collectif. Il doit prévoir des priorités pour les quartiers les plus vulnérables, un soutien à grande échelle aux transports publics pour permettre à chacun de se déplacer autrement qu’en voiture, un accompagnement pour ceux qui veulent s’engager dans ces économies d’énergie, le soutien aux entreprises doit être conditionné à une consommation rationnelle de l’énergie et une utilisation durable des matériaux.

Les réponses structurelles de lutte contre la pauvreté énergétique doivent être au cœur de la transition énergétique. À court terme, un soutien financier doit être prévu. Les nombreuses années de politiques climatiques sans ambition soumettent, à travers cette crise des énergies fossiles, une grande partie de la population à des factures astronomiques et impayables. Un seul hiver ne suffira pas pour rattraper ce retard. Une politique d’aide sociale forte et ciblée est donc indispensable, par exemple par une extension et une prolongation du tarif social.

Le financement de cette politique peut provenir d’une taxe sur les surprofits. Les grandes entreprises d’énergie réalisent des bénéfices records alors même que les Belges sont confrontés à des factures qui explosent. Une taxe sur ces bénéfices excédentaires est non seulement juste mais surtout urgente. Ces nouvelles recettes pourront aider les familles les plus vulnérables et financer les investissements nécessaires pour se passer des combustibles fossiles.

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