Dessiner, une autre manière de parler du climat

A la faveur d’une formation sur la prise de note graphique, j’ai rencontré un participant de 85 ans qui  m’a intrigué car c’est rare de rencontrer plus âgé que moi dans ce type d’atelier.

Vouloir rendre son dessin plus simple, plus incisif, plus directement appréhendable, voilà quel était son objectif, mais pourquoi ? Que dessine-t-il ?

C’est là que ce Monsieur, Jean Marie Boland, m’a expliqué sa démarche. Professeur de sciences à la retraite, il a commencé par s’adonner à sa passion : la photographie, au point de réaliser des photos professionnelles de mannequins, des reportages de mariages et d’évènements divers.

Parallèlement, il s’est mis au dessin.

Et pendant toutes ces années, ce scientifique averti a vu, dans les évènements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, dans la chute de la biodiversité, dans l’immigration et la crise du Covid notamment, les traces de la dégradation progressive de notre planète. Ces sujets, mis sur table à chaque réunion de famille ou entre amis en ont énervé plus d’un …Nous connaissons tous je crois ce sentiment d’être, tels Cassandre, appréhendés comme des oiseaux de mauvaise augure, des empêcheurs de déni collectif. Et ce n’est pas confortable.

Alors Jean Marie a appris à se taire plus souvent, et c’est désormais sur papier, par le dessin, qu’il exprime ses inquiétudes et  questionnements. Cela donne toute une série de petits dessins d’alerte, de mises en questions, de constats. Ces dessins dormaient dans des tiroirs.

Nous vous en proposons quelques uns, qui seront placés progressivement sur notre site. N’hésitez pas à les utiliser pour des mises en débat, des illustrations d’article ou d’exposés faits à des jeunes et des moins jeunes.

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