Le MIT met en doute l’influence humaine sur le réchauffement. Enfin la ‘’vérité’’ ? Ou une intox?

  • Première question :  cette affirmation est-elle exacte ?

Il semble bien que non !

– Selon Kerry Emanuel, professeur de sciences atmosphériques au MIT (mars 2017) :  « Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui fait autorité sur ce sujet, « a déterminé que l’accroissement des émissions de CO2 était la principale cause du réchauffement suivi par le méthane, les gaz halogénés et le protoxyde d’azote dont les concentrations ont résulté principalement des activités humaines ». »

Source : https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/le-patron-de-l-agence-americaine-de-l-environnement-reste-climato-sceptique_1887746.html

– Geoffrey Supran (chercheur à Harvard et au MIT)[1] : « Les solutions climatiques nécessitent des innovations et le déploiement de nouvelles technologies, mais elles nécessitent à mesure égale la déstabilisation d’industries en place qui se battront bec et ongles pour préserver le statu quo ».

Source :https://www.lecho.be/economie-politique/international/general/la-strategie-climatosceptique-devient-plus-sophistiquee/10119302.html (avril 2019)

– Lu dans le MIT News : (octobre 2019) à l’occasion d’un Symposium organisé au MIT sur les défis que constituent les dérèglements climatiques : “Uncertainty is a reason to act, not to wait.”

Source : http://news.mit.edu/2019/symposium-explores-challenges-adapting-climate-change-1031

  • Deuxième question : quelle est la source ?

Il pourrait s’agir de Richard Lindzen, climatosceptique connu : 

Richard Lindzen, climatologue au MIT, Ph.D. en climatologie à Harvard, il a publié plus de 200 livres et articles dans des revues à comité de lecture : il est sceptique de la réalité d’un réchauffement exceptionnel et écrit : « Les générations futures se demanderont avec une stupéfaction amusée pourquoi, au début du 21e siècle, le monde développé s’est plongé dans une panique hystérique à propos d’une augmentation globale moyenne de température de quelques dixièmes de degré, et, sur la base d’exagérations grossières, de projections informatiques hautement incertaines, combinées en déductions improbables, il s’est trouvé en face d’un recul de l’âge industriel », cité dans une tribune de Václav Klaus[2] (économiste et politicien tchèque) parue dans le Financial Times du 13/06/2007 sous le titre « Freedom, not climate, is at risk« [3]

Source : https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique (un site libertarien climato-sceptique indiquant que chacun peut compléter librement la liste des « scientifiques » en créant un compte utilisateur !)

– A son propos, on lit dans The Guardian: ‘Who Killed Kyoto?’, 29th October 1997

“Corporations and their front groups have sytematically manipulated a handful of dissident scientists to cast doubt on the likelihood of adverse impacts arising from global warming. These scientists, who oppose the general scientific consensus on global warming, have had their voices greatly amplified by fossil fuel interests and are flown around the world to speak at conferences organised or backed by industry opponents of global warming. Through their frequent pronouncements in the press and on radio and TV, they have helped to create the illusion that the question is hopelessly mired in unknowns.

Such scientists do not disclose their funding sources when making presentations to government hearings. An example is Patrick Michaels, who spoke at the Countdown to Kyoto conference. Michaels is described in the media as being from the University of Virginia. Yet he edits the World Climate Report, which is funded by Western Fuels Association, a consortium of coal interests and associated companies. His research work has also been funded by the Cyprus Minerals Company, Edison Electric Institute and the German Coal Mining Association. Other scientists, such as Dr Richard Lindzen, are described as `independent’ scientists, where in fact they are highly-paid consultants to the fossil fuel industry. “

https://documents.uow.edu.au/~sharonb/Guardian.html

– Ce qui lui est reproché : Lindzen met surtout l’accent sur les incertitudes liées aux nuages. Certains détracteurs affirment que Lindzen aurait travaillé pour des industriels du charbon et du pétrole, ce que conteste le scientifique. Il fréquente toutefois assidûment les cercles climato-sceptiques financés en partie par ces industriels, comme le Heartland Institute.

Source : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/mais-qui-sont-ces-climato-sceptiques_856130.html


[1] Geoffrey Supran est la bête noire du géant américain Exxon Mobil dont il a décortiqué la stratégie de communication sur le climat. Physicien et ingénieur, docteur en science des matériaux, ce chercheur à Harvard et au MIT a mené la première étude empirique sur la fabrication du déni climatique par une multinationale.

[2] En 2007, Václav Klaus publie Planète bleue en péril vert, en réponse au film d’Al Gore (Une vérité qui dérange) et se rattachant aux thématiques liées aux controverses sur le réchauffement climatique, dans lequel il accuse les « environnementalistes » de propager une idéologie « aussi dangereuse que le communisme », qui selon lui « menace la liberté, la démocratie, et la prospérité ». Il pointe en particulier les risques que représente selon lui l’environnementalisme pour la liberté de l’homme. Ainsi, invité à l’ONU pour la conférence internationale sur le changement climatique, il prononça le 4 mars 2008 un discours intitulé L’alarmisme écologiste est une menace pour la liberté9. Il rappelle qu’il n’y a pas de consensus scientifique réel en faveur de l’hypothèse du réchauffement climatique d’origine humaine. Source : Wikipedia.

[3]  https://www.catallaxia.org/wiki/Vaclav_Klaus:C%27est_la_libert%C3%A9_et_non_le_climat_qui_est_en_danger

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